© Rodeo Rodriguez

Plantes fraîches, séchées, baies, écorces d’arbustes et même déchets alimentaires, créent une gamme de couleur vernaculaire et saisonnière pour teinter dans la masse le stuc, habituellement teinté avec des pigments de synthèse ou extraits des sols. Ce matériau se travaille en modelage, tout est permis : tressages, torsades, formes complexes etc… Véritable alternative aux pigments conventionnels (contenant de nombreux métaux lourds).Sans fixateur et donc sans sel d’alun, ces dégradés et motifs aléatoires se propagent dans la matière sans intervention de la main humaine. Les couleurs vivent dans le stuc et imitent à la perfection les nervures du marbre. Amandine va plus loin en réduisant d’environ 30% sa consommation de plâtre dans sa recette en utilisant des déchets de marbrerie. Des décoctions d’écorces permettent à Amandine à la fois de teindre le plâtre en faisant apparaître un effet lustrant, mais aussi et surtout de réduire considérablement sa consommation de colle (gélatine), habituellement utilisée pour retarder la prise du plâtre.